En 2000, le GMT94 gagnait sa première course en Championnat du monde d’Endurance avec Christophe Guyot, Sébastien Scarnato et Nicolas Dussauge. C’était en Allemagne sur le circuit d’Oschersleben. Ca ne s’oublie pas. La Thaïlande, le circuit de Buriram et Jules Cluzel marqueront la première victoire du GMT94 en vitesse mondiale. Tout comme sa première pôle position. L’émotion est grande pour toute l’équipe. Corentin Perolari a été l’auteur d’une superbe course malgré une grosse frayeur au départ lorsque la moto de d’Ayrton Badovini est venue percuter dans sa chute la Yamaha R6 de Corentin. Malgré un carénage en partie arraché et reparti depuis la dernière position, Corentin n’a pas baissé les bras et a vite retrouvé le très bon rythme de course qu’il avait enfin trouvé durant le warm-up. Toute l’équipe peut être satisfaite de la tournée outre mer.
Jules Cluzel : « Je ne suis jamais sorti de la Thaïlande avec autant de points. 45 sur 50 possibles, c’est vraiment bien. La course a été très dure car je ne voulais pas faire de faute. Je ne pouvais pas non plus me permettre de rester dans l’aspiration de mes concurrents pour ne pas faire chauffer le moteur avec une température d’air de plus de 40 degrés. J’ai réussi à appliquer ma stratégie de rester devant toute la course, en reprenant la main dès qu’un concurrent tentait de passer. Je suis évidemment heureux de repartir ainsi après deux courses au sein du GMT94. Merci à eux. »
Corentin Perolari : « Bravo à Jules. Je suis vraiment content pour lui. Je m’appliquerai mieux pour les qualifications dès l’Espagne. À partir trop loin, on s’expose trop à ce qui m’est arrivé. Ce n’est pas grave. Je suis 6e au championnat et surtout j’ai retrouvé un très bon rythme de course. Le déclic que j’ai eu au warm-up a été confirmé et c’est le plus important. Vivement l’Espagne. Je vais enfin me retrouver sur des circuits que je connais. »
Christophe Guyot : « On ne gagne pas un championnat sur les deux premières courses. Mais il est possible de le perdre. Nous repartons d’Australie et de Thaïlande en n’ayant pas compromis nos chances. Au delà de la victoire c’est une vraie satisfaction. Nous avons encore beaucoup de petits détails à améliorer pour permettre à Jules d’exprimer tout son talent. Nous pourrons y consacrer toute notre énergie dès notre retour en Europe. Corentin Perolari peut être fier de sa course. Il n’a rien lâché et il marque des points qui seront précieux en fin de saison. Il repart de la tournée outre mer en 6e position au championnat du monde. Tout reste possible… »
© Photo : Lukasz Swiderek